Conscient que sa seconde place au championnat était pratiquement acquise, Alex Marquez avait décidé d’attaquer ce dimanche.
En effet, à la sortie de ce week-end, même si Bezzecchi remportait tous les courses restantes, Alex n’aurait besoin que de 15 points pour assurer sa seconde position au championnat.
Donc sauf catastrophe, Alex est sur de finir vice-champion du monde et il est temps de ne plus assurer des points mais de viser la victoire.
Et si son choix de pneus lors du sprint l’a pénalisé, il était bien plus satisfait pour ce dimanche mais il a été trop optimiste après avoir pris la seconde position à mi-course, il nous l’explique :
Comment s’est passée votre course ?
Alors que j’étais deuxième, j’ai poussé un peu trop fort et j’ai mis la pression sur Raúl. Mais je n’avais plus rien dans le spneus à dix tours de l’arrivée. J’ai vu que j’avais creusé un peu l’écart avec les pilotes derrière moi et je me suis dit : « OK, maintenant, attaque, essaie de gagner une seconde et demie et ensuite je gérerai, mais ça n’a pas marché.
À ce moment-là, j’ai décidé qu’il était temps de prendre des risques aujourd’hui, de tout donner. Je ne voulais pas gérer les pneus ; je voulais en profiter et voir jusqu’où je pouvais aller.
C’est vrai que j’ai fait une erreur humaine en changeant la cartographie moteur et que je me suis retrouvé avec la mauvaise. C’est aussi de ma faute si je n’avais pas plus de rythme, mais pour le reste, c’est une de ces courses où l’on finit en paix avec soi-même. L’important, c’est que je me suis donné à 100 % aujourd’hui ; il n’y avait plus rien à offrir.
Comment expliquez-vous le recul de la Ducati ici ?
Ils ont apporté un pneu arrière différent, et c’est là que nous avons eu le plus de difficultés. J’avais dit jeudi que nous aurions quelques difficultés ici car le pneu était super tendre. En qualifications comme au sprint, cela nous a compliqué la tâche. Malgré tout, aujourd’hui, la moto était prête à tenter la victoire, et c’est le point positif.
