Pedro Acosta : « Les 4 pilotes KTM, on a eu le même problème, cela a été un choc » !

La meilleure KTM ce dimanche a terminé à la 11ème position et c’était celle d’Enea Bastianini à plus de 23 secondes du vainqueur.

Et si Pedro Acosta a fait illusion en début de course en pointant à la seconde position, tout d’un coup son rythme a chuté de manière impressionnante et il a été une proie facile pour Marc Marquez, Mir, Bezzechi, Morbidelli et Alex Marquez.

Et quand ce dernier l’a doublé, Acosta a voulu résister au freinage et après un passage dans les graviers, il est reparti dernier.

Il nous parle de sa course et des problèmes de la KTM :

Je savais que ce serait une course difficile avec les pneus, mais je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi difficile ! J’ai essayé de prendre la tête dans les virages 3 et 5, mais je n’y suis pas parvenu. Puis, quand j’ai vu le rythme, je me suis dit : « OK, fais ta course et ménage les pneus. Je n’attaquais pas, ce qui est difficile pour moi !

Pour ma sortie de piste, je ne sais pas si les plaquettes se sont ouvertes ou quoi que ce soit, mais oui, c’est étrange à expliquer.

Nous sortions d’une excellente saison européenne, qui n’était pas trop chaude. Ici, le pneu a atteint des températures élevées et était plus tendre que celui que nous utilisons habituellement.

C’est un choc pour tout le monde, mais il faut rester positif. J’étais rapide en qualifications. J’étais rapide hier en Sprint, avec moins de tours. Aujourd’hui, on s’est retrouvés dans une situation difficile dont il était impossible de sortir.

Le directeur de l’équipe, Aki Ajo :

Nous savions depuis 2024 que nous pourrions avoir un problème d’usure des pneus ici à Motegi, mais même dans la course d’aujourd’hui, avec l’option la plus dure, c’était pire que ce que nous avions prévu.

C’était dur à accepter, surtout quand on était en position au départ de la course d’être sur le podium.

Nous devons analyser en profondeur les raisons de cette situation, compte tenu des conditions d’adhérence et de la piste. Quoi qu’il en soit, nous devons garder un œil positif sur l’Indonésie, car il y a cinq ou six courses, nous avions progressé.

Nous allons repartir de zéro et repartir à Mandalika en nous concentrant à nouveau sur le podium.