Marcel Schrötter invité surprise de BMW au test d’Aragon nous parle de cette expérience.

Philippe Martinez
By Philippe Martinez 4 Min Read

Ce lundi et mardi à Aragon, nous avons eu une surprise, celle de voir Marcel Schrötter sur la BMW.

En fait, BMW avait Toprak Razgatlioglu et Michael Van Der Mark mais en l’absence de ses pilotes testeurs, l’équipe allemande a fait appel à un pilote extérieur à la structure.

Et ce pilote a été Marcel Schrötter, ancien pilote Moto2 et qui cherche à relancer sa carrière. Cette année, on l’a vu aux 8h de Suzuka où son équipage n’a pris que la 29ème position sur une Ducati.

Actuellement, il court dans la catégorie Supersport et il occupe la 9ème position provisoire au championnat du monde au guidon d’une Ducati.

En 2023 et 2024, il avait terminé 3ème puis 5ème de ce championnat au guidon d’une MV Agusta.

Il nous parle de cette expérience avec BMW :

Beaucoup savent que je suis capable de bien plus que ce que je montre actuellement. Il est normal que je ne puisse pas me présenter pour un poste d’usine. Mais BMW a pensé qu’il serait intéressant de me voir sur la moto. À cause de l’épreuve d’endurance, ils manquaient de pilotes, et Chris Gonschor m’a contacté.

Pour moi, c’était l’occasion de démontrer mes talents sur une moto plus grande. Je ne peux pas dire si cela aboutira à quelque chose. Peut-être que cela augmentera mes chances de succès à l’avenir, peut-être pas. Pour ma part, c’était la première fois que je pilotais une superbike grandeur nature. La moto d’endurance est proche, mais les freins et la puissance du moteur sont différents.

Pour moi, il s’agissait de m’habituer à la moto et d’essayer de comprendre son fonctionnement. Finalement, j’ai opté pour le pneu de développement SC0, légèrement plus tendre, que les autres utilisaient pendant la journée.

Je pense que tout le monde était satisfait du 1:52.0. J’avais déjà fait 1:52.5 lors de ma première sortie, après huit tours. Hormis les trois premiers, les autres tournaient en 1:50, ou 1:51 s’ils ne cherchaient pas à battre des chronos.

J’avais le sourire aux lèvres tout le temps, c’était tellement amusant. Il faut en faire beaucoup plus sur une superbike, surtout quand l’adhérence change. Une supersport ne transmet pas beaucoup d’émotions en termes de performance. On ouvre les gaz et on fonce dans la ligne droite.

Une superbike bouge, fait des wheelings, et il faut lutter contre. J’ai acquis un bon feeling assez rapidement ; ils ont pu tester quelques éléments avec moi, et j’ai pu faire quelques déclarations qui ont plutôt bien fonctionné. Je serais ravi de pouvoir piloter une moto comme celle-là plus souvent à l’avenir, sans aucun doute.

Et l’avenir ?

Nous n’avons pas encore discuté de cette question. Je ne peux pas dire si je serai numéro 5 sur la liste. Pour moi, il s’agit de garder mes options ouvertes. Il est clair que le Championnat du monde d’endurance sera aussi une option. J’étudie tout ; il faut que je trouve une place pour l’année prochaine.

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