Marc Marquez devient champion du monde MotoGP pour la 7ème fois.

Un des plus grands comeback de l’histoire.

Marc Marquez est entré dans la légende en remportant ce 7ème titre 6 années après le précédent, une première en catégorie reine.

C’est la fin d’une galère qui a duré 4 années avant que Marc Marquez ne tente un énorme défi, celui de rouler pour l’équipe indépendante Gresini pour aucun salaire !

Il a passé cette saison 2024 à se reforger un moral et il s’est prouvé qu’il était toujours à un très haut niveau.

Voyant la télémétrie de Marc Marquez sur une GP23 rétive et sans évolutions, les responsables de Ducati ont vite compris à quel niveau Marc Marquez se situerait en 2025.

La suite on la connait, 11 victoires en 17GP + 14 Sprint et un total points déjà record.

En 17 GP, il a déjà inscrit 541 points quand Martin en avait inscrit 508 en 20 GP la saison dernière !

Laissons la parole à Marc Marquez qui savoure sa joie :

2 184 jours plus tard, j’ai suivi mon instinct et me voilà de retour. La première chose qui me vient à l’esprit, c’est que je suis en paix avec moi-même. Je ne veux pas me souvenir de ce qui s’est passé, je veux profiter de l’instant présent, mais je suis en paix. C’est le plus important.

Le plus dur, c’est d’être seul avec soi-même, devant le miroir, car on est la seule personne à qui on ne peut pas mentir. J’ai toujours été optimiste. Parfois, ils ont dû m’aider à monter un peu les stores pour voir cette lumière, mais je l’ai suivie.

Quelle a été la personne la plus important pendant cette période très difficile ?

Si je devais choisir une personne, ce serait Alex. Il m’a beaucoup aidé, même sans le vouloir. Rien que par son activité, il m’aidait.

Le destin a voulu que la boucle soit bouclée ici , avec mon équipe Honda sur le podium. Maintenant, je peux reposer en paix une fois que tout sera terminé.

Ce championnat du monde a été le plus grand défi de ma vie. Être au sommet de ma forme, tomber au fond et remonter. Tomber d’une telle hauteur est plus dur, mais cela m’a rendu plus fort et plus calculateur. Que je termine 7e ou 9e, j’ai égalé Valentino Rossi. J’ai aussi atteint de grands noms comme Ángel Nieto. Tout cela dépasse tout ce que j’aurais pu imaginer.

J’ai toujours voulu qu’on se souvienne de moi pour avoir tout donné. Échouer, ce n’est pas ne pas réussir, échouer, ce n’est pas essayer. J’ai essayé, j’ai réussi, et j’ai été si joliment récompensé.