Nicolo Bulega se présente en épouvantail de la saison 2026. Aura t-il des rivaux ?

Philippe Martinez
By Philippe Martinez 3 Min Read

C’est la grande question qui se pose plusieurs mois avant le début de la saison 2026.

Depuis deux saisons et son arrivée en WSBK, le pilote italien est à un niveau stratosphérique, concurrençant Toprak Razgatlioglu et en écrasant tous les autres pilotes Ducati. Les chiffres se passent de commentaires :

En 72 courses :

20 victoires

56 podiums

17 pôles positions

24 meilleurs tours en courses

1087 points inscrits (484 en 2024 et 603 en 2025).

Avec l’absence de son rival turc, certains lui prédisent une razzia en 2026 avec peut-être la saison la plus dominatrice de l’histoire du WSBK.

D’autant plus que Ducati vient de mettre à la retraite l’ancienne Panigale V4R et vient de sortir un tout nouveau modèle que Michele Pirro voit comme une grosse évolution.

Alors la saison 2026 est-elle jouée ? Certains espèrent dans le paddock que « non » avec les arrivées Miguel Oliveira et Danilo Petrucci chez BMW.

Mais arriveront-ils à s’adapter à une moto que seul Toprak arrivait à maitriser avec une science unique du freinage et de l’entrée en courbe ? Rien n’est moins sur.

Et les performances de Nicolo n’ont pas laissé indifférents chez Ducati au point de lui confier le développement de la future GP27.

Il y aura même peut-être un cadeau supplémentaire, on parle de lui pour remplacer Marc Marquez à Portimao qui serait précédé d’un test de la GP25 et qui aurait lieu les 29 et 30 octobre sur le circuit de Jerez.

En attendant, Nicolo Bulega a survolé le test officiel de deux jours à Jerez et il parle des points à améliorer sur la nouvelle Panigale V4R. (La déclaration a été faite hier en fin de matinée et l’après-midi il n’a pas roulé).

C’était une bonne demi-journée, je pense que nous avons progressé par rapport à hier, avec une nuit d’expérience en plus. Je me suis senti bien dès le premier tour aujourd’hui, comme lors de la première journée. Nous avons amélioré le comportement en virage, mais je pense que nous avons un peu perdu au freinage.

Dans l’ensemble, nous avons beaucoup progressé et collecté énormément de données pour l’hiver, qui nous aideront à avancer. La moto est assez différente, il faut la piloter autrement. J’ai dû changer un peu mon style de pilotage. Il est important que nous nous adaptions et que nous comprenions ce que nous devons faire différemment pour en tirer le maximum. 

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