Fabio Quartararo (7ème) a été impressionné par Alex Rins mais c’est le français qui finit devant.

Philippe Martinez
By Philippe Martinez 4 Min Read

En regardant le classement final de ce grand prix, on pourrait dire qu’on a eu chez Yamaha un scénario habituel avec un Fabio Quartararo devant toutes les autres Yamaha.

Mais dans les faits, Quartararo a été plutôt spectateur dans cette course tandis que Rins en a été un des grands artisans.

A part Miller, les 3 autres Yamaha avaient décidé de partir en pneu soft et Alex Rins étant plus à l’aise que Quartararo ce week-end a décidé de se mêler à la lutte pour le podium, de sorte qu’on avait l’impression de retrouver le Rins de ses belles années et il pointait à la seconde position à 5 tours du but !

Et puis sans crier gare, son pneu soft s’est effondré d’un coup, perdant 8/10ème en terme de rythme et finissant finalement 10ème.

Mais notre frenchie félicite quand même Rins et espère que cela se confirmera pour les prochains GP pour que le travail en équipe se passe mieux.

Comment s’est passée votre course ?

J’avais les pots d’échappement de tout le monde sur le cou et ça me brûlait, alors maintenant j’ai vraiment chaud. De plus, j’ai dû choisir des pneus différents, optant pour le dur à l’avant et le tendre à l’arrière, car c’étaient les seuls sur lesquels je me sentais à l’aise.

C’était quand même difficile, car je devais beaucoup contrôler l’arrière et je ne pouvais dépasser personne, surtout parce qu’ils prenaient le large à la sortie des virages. Malgré cela, j’ai bien roulé et j’ai géré l’arrière intelligemment.

C’était un week-end étrange dans l’ensemble, mais je ne dirais pas que le GP était si inhabituel, car les pilotes en tête de grille sont restés à leurs positions. Personnellement, je ne m’attendais pas à être si près du podium. En fait, je crois avoir terminé à moins de quatre secondes. (2″0 exactement d’Alex Marquez).

Que pensez-vous de la performance de votre coéquipier ?

J’étais derrière lui pendant deux ou trois tours et je n’ai jamais réussi à le dépasser. À ce moment-là, j’ai économisé un peu le pneu arrière, car il s’usait beaucoup et j’avais peur de ne pas rallier l’arrivée. Je crois qu’à cinq tours de l’arrivée, j’ai vu qu’il était toujours deuxième et j’ai un peu regretté ma prudence, mais le pneu était bel et bien usé.

Comment expliquez-vous sa compétitivité ?

C’est probablement dû à ce circuit. Fernández et Marini sont sortis larges, et Rins a pu les dépasser facilement. Il était également fort face à Acosta, mais en termes de puissance, nous sommes loin derrière. Cela dit, j’ai été impressionné par le pilotage d’Álex ce week-end, surtout parce que j’avais un mauvais feeling, alors qu’il était très compétitif. Je suis donc content d’avoir pu constater ses progrès dans les données.

Comment-voyez vous le reste de la tournée hors d’Europe ?

Je suis curieux de voir comment lui, Miller et Oliveria se comporteront en Australie et en Malaisie, car ici, j’ai dû choisir le pneu avant dur, que personne n’a jamais utilisé, et le pneu arrière tendre, que seuls quelques coureurs ont choisi, et c’est étrange. Ça s’est plutôt bien passé pour moi, même si ce n’était pas un week-end optimal.

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