Alex Marquez pense à la seconde position au championnat avant de penser à l’avenir.

Philippe Martinez
By Philippe Martinez 2 Min Read

Après une première moitié de saison extraordinaire, l’élan du cadet des frères Marquez s’est trouvé stoppé à la suite d’une blessure survenue à Assen.

Une blessure, des pénalités et quelques chutes ont contrarié le pilote espagnol.

Mais il reste solidement installé à la seconde position du championnat et il ne voit surement pas d’un mauvais oeil l’arrivée du GP de Catalogne, un grand circuit qui devrait l’aider à se relancer, lui qui aime les courbes rapides et les grands circuits.

Mais Alex pense à l’avenir et aimerait décrocher un guidon usine même s’il n’exclut pas de rester chez Gresini mais avec une moto officielle.

Qu’est-ce qu’il vous manqué dans le passé pour être plus fort ?

La régularité, c’est peut-être mon point faible ces dernières années. Quand on est compétitif, on prend plus de plaisir. C’est vrai qu’il y a la pression de rester en piste, de toujours marquer des points… il faut toujours être présent.

Mais cette pression, cette tension, c’est formidable. Je ne pense pas que nous ayons le package nécessaire pour remporter le titre. Nous n’avons même pas la responsabilité de battre, par exemple, Marc ou l’équipe d’usine. Je ne suis pas capable de remporter le Championnat du Monde, mais j’apprends de tout cela, surtout du meilleur, c’est-à-dire Marc.

Pourrais-tu rester chez Gresini avec une moto officielle ?

Difficile à dire pour l’instant. On verra bien ce que je vaux l’année prochaine, quand les contrats seront débloqués. Tous les pilotes veulent faire partie d’une équipe d’usine. Ce que j’ai ici chez Gresini est vraiment spécial, il ne s’agit donc pas seulement de rejoindre une équipe d’usine.

C’est le projet, les gens qui t’entourent, l’ensemble : il faut y réfléchir. Pour l’instant, je ne m’amuse pas trop à penser à mon avenir. J’ai trop souffert par le passé pour m’inquiéter maintenant de ce qui pourrait arriver dans un an et demi .

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