Après sa blessure à Assen, Alex Marquez avait perdu la confiance et de la compétitivité mais selon son grand frère, c’était une question de circonstances.
Aussi quand est arrivé le GP de Catalogne, Marc Marquez a désigné un seul favori, son frère Alex.
Et cela s’est vérifié, pole position avec près de 3/10ème d’avance sur Fabio Quartararo, un sprint mené tambour battant mais qui s’est soldé par une chute et ensuite une course du dimanche où Marc n’a rien pu faire face à son cadet.
Et vu les déclarations en Australie, le nom qui revient le plus souvent pour être le favori en Malaisie n’est pas Marco Bezzecchi mais Alex Marquez.
En effet, Alex a souvent performé ces dernières années sur ce circuit.
Vainqueur du Sprint en 2023 et second du grand prix. 2 fois 4ème en 2024.
Il nous parle de ses attentes pour ce week-end.
Allez-vous jouer la victoire ?
Oui, nous avons une chance de gagner. Bien sûr, je vais prendre des risques pour cela. J’ai toujours été très rapide ici. En 2023, j’ai terminé second et gagné le Sprint. C’est un circuit où je suis très bon, mais ce week-end, nous aurons un léger handicap lié au temps. Je pense qu’il va pleuvoir pendant certaines séances. Il faudra être vigilants pendant ces périodes, et cela ne jouera pas en notre faveur.
Qui seront vos rivaux ?
Je pense que les plus proches actuellement sont bien sûr Aprilia. Le meilleur atout de Ducati, c’est que lors des week-ends où nous peinons beaucoup, comme en Indonésie, un Fermín finit toujours par nous battre.
En Australie, nous étions tout près de la victoire. Donc, qu’on le veuille ou non, nous avons une moto très compétitive. Il est vrai que certaines usines peuvent nous compliquer la tâche certains week-ends actuellement, mais je ne sais pas si leur moto est encore prête pour 22 courses. Surtout face à un pilote comme Marc.
Etes-vous inquiet du retour des autres constructeurs ?
Ducati ne dort jamais ; ils travaillent sans relâche et veulent progresser car ils sont proches du but. Je suis convaincu que Ducati franchira un nouveau cap l’an prochain. Surtout, nous ne pouvons pas perdre une moto compétitive en 22 Grands Prix.
Aurez-vous une pensée pour le championnat ?
Je ne vais plus penser au championnat, car je pense que nous avons une très bonne avance. Il nous faut 14 points lors des dernières courses pour assurer la deuxième place. Je veux donc conclure, mais ce week-end, je prendrai des risques si j’en ai envie. Si j’ai le même feeling et le même niveau qu’ici en pré-saison, je prendrai des risques, car je veux aussi gagner. C’est ce que je vais essayer de faire, mais comme je l’ai dit, nous repartons de zéro ce week-end.
Etes-vous inquiet après l’Australie ?
Non, je pense que nous étions déjà assez proches de la victoire en Australie, Diggia et moi. Le problème, c’est que nous n’avions pas un bon feeling pour les qualifications et que nous sommes partis de l’arrière.
Sans ça, je pense que nous aurions eu l’occasion de nous battre avec l’Aprilia dimanche. Il faut juste être patient. C’est vrai que l’Australie a été un peu particulière pour nous, car chez Ducati cette année, la référence était clairement Márquez sur chaque circuit.
Il était donc plus facile de voir où se situaient les limites de la moto. Mais je pense qu’après avoir déjà disputé la première course sans Marc, tout le monde chez Ducati a maintenant une idée plus claire de ce que nous devons faire et de la référence.

Sauf imprévu, les 14 points seront largement à sa portée sur ce circuit .
Il reste l’indécision pour le podium final . Pecco pourrait reprendre la troisième place du Championnat à Bezzecchi ce week-end, ce serait un enjeu intéressant pour les deux derniers meeting européens .